sábado, 27 de noviembre de 2010

LA TRAITE DE PERSONNES

TRADUCCIÓN EN FRANCES POR: JOSE MANUEL GORDILLO


Par : Mariana García Iñiguez,
Armando Domínguez Lemus,
Ricardo Ortiz Elías,
La Nubie Nohemí Valdés Ontiveros
ASI-GUADALAJARA

Nous vivons dans un monde en perpetuel changement mais, ce monde est aveugle aux evenements qui l’environnent. Des personnes kidnappées, abusées, exploitées, humiliées, exploitées sexuellement, voila quelques aberrations qui composent le quotidien de ce monde. Il est incroyable de penser que cela puisse exister dans ces temps dits de "modernité mentale".

Koffi Annan, secrétaire de l'Organisation des Nations Unies (ONU), déclarait : "Le problème de la traite des personnes et l’ensemble des violations des droits de l’homme qu’elle engendre, font parti des themes les plus delicats et les plus urgents à traiter dans le calendrier international des droits de l’homme.

La complexité du probleme reside dans des contextes politiques differents et les dimensions geographiques dans lesquelles elle existe; aux différences idéologiques et conceptuelles ; à la mobilité et l'adaptabilité des trafiquants; à différentes situations et demandes des victimes du trafic; à l'inexistence d'un cadre juridique adéquat; et au travail insuffisant et le manque de coordination de la part des agents impliqués, au plan national, régional et international ".
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Les personnes qui exploitent les êtres humains de cette façon sont des délinquants très bien organisés, utilisant un système bien rodé, protegés et couverts dans la majorité des cas, par les autorités des plus hautes sphères du pouvoir dans le gouvernement ou par l’ église et il est honteux de constater comment, ils exploitent l’energie et les corps d'autres personnes comme si ces derniers étaient de vulgaires objets . Ces personnes dans la majorité des cas sont des hommes qui apprennent le "métier" afin de devenir des "padrotes".

De nos jours la traite des personnes est le troisième delit le plus juteux du crime organisé, juste derriere le trafic de drogue et d’armes, donc on se demande pourquoi voit-on si peu d’informations sur ce sujet à la televison, de plus les carences juridiques sur cette forme de delit permettent à ces bandes d’agir en toute impunité generant des benefices grace à la vente de personnes qu’ils considerent comme des morceaux de viandes.

Nous le vivons ici même, pas la peine de voyager : Chiapas, Veracruz et d'autres états du sud du Mexique, il suffit de se promener dans les rues de Guadalajara pour se rendre compte que la traite des personnes est une realité presente dans chaque coin de rue, donc il serait temps que nous nous préocupions un peu plus de ce probleme afin de proteger nos enfants de ce fléau qui nous affecte.

La question qui nous a orienté durant notre enquete est de savoir : comment opèrent ces bandes qui pratiquent le commerce d’etres humain et quel type de profils cherchent-ils chez leurs victimes?

Après avoir dit tout cela ainsi que la volonté d’enquête qui nous anime, notre objectif est de connaitre le mode operatoire de ces criminels ainsi que leur façon de trouver le profil de ses victimes.

Il est pour cela nécessaire de différencier la traite des personnes et le trafic de personnes.
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Le trafic de personnes : il représente toute les activités qui ont pour but d’emener ou de déplacer une ou plusieurs personnes vers un autre lieu ou un autre pays sans tenir compte de ses droits civiques élementaires en échange d’une remuneration financiere.

La traite des personnes : il comprend la capture, le transport, le deplacement, l'accueil d’une ou plusieurs personnes contre sa volonté, en utilisant la force, le mensonge, l'extorsion, une situation de vulnérabilité, l’extorsion sous forme d’impôts illegaux ou les bénéfices generés par l'exploitation d'un être humain. Elle comprend également la prostitution et d’autres formes d’exploitations sexuelle, la servitude, les travaux forcés, l’eesclavage et le trafic d’organes. (www.ceidas.com)

Qui sont ces trafiquants ?

Ce sont des groupes appartenant à la délinquance organisée, elles sont composées de deux ou plusieurs personnes qui ont comme but de commettre des délits en échange d’un bénéfice économique.

Ce sont de petits réseaux qui intégrent les mêmes membres d'une famille, ils ont chacun une activité spécifique à l'intérieur de cette institution, depuis la capture, le transport jusqu’à l'exploitation des victimes. Cependant ils ne peuvent pas rester independants face à des réseaux de maffias plus structurées qui extorquent les maffias plus petites.

Selon Héctor Escamilla un reporter du journal l'OCCIDENTAL : "Les grandes organisations de la délinquance organisée extorquent ce groupe de petites maffias qui s'occupent elles du commerce des personnes".

La manière d'agir

Les phases qui constituent la duperie faite à ces gens sont reparties en trois étapes: l’enrôlement, le deplacement et l’exploitation.

L’enrôlement

"Le trafiquant recrute la victime d’une façon indirecte par le biais des annonces dans des quotidiens imprimés, des contacts via internet, des références de membres de famille ou connus, de supposées opportunités d'emploi, des agences de recrutement, une offre de cours, des agences de voyages, d'écoles, de cantines, de manipulation sentimentale à travers des fiançailles ou le mariage, entre autres. C'est-à-dire que, dans tous ces cas, le recrutement se base partiellement ou totalement sur l'usage du mensonge, mais il existe aussi des cas de séquestration ou on force les personnes en utlisant le viol et la soumission.Il existe un cas plus complexe en thermes de legalité, c’est quand il existe un “consentement”, c’est à dire que la victime connait le but et le travail à realiser et accepte de le faire mais cette derniere se fait duper sur les conditions de travail et de vie, sur le contrat de travail ainsi que sur le niveau de liberté accordé. (www.ceidas.org)

“ Une amie de ma fille Valery, lui presenta sur internet un homme d’une cinquantaine d’années. Le 20 aout de cette année, elle demanda la permission d’aller se promener avec son amie, ce jour là, elle ne revint pas à la maison, mais seulement le lendemain, en la questionnant nous apprîmes qu’elle etait partie à Chapala avec son amie dont elle taiera le nom. Elle nous explica qu’ils se promenerent toute la journée et que à 11 heures du soir ils revinrent à Guadalajara. Elle nous dit que cette personne lui promit une vie que nous ne pouvions pas lui offrir afin qu’elle soit heureuse". (Il dénonce 22190/2010/S présentée devant la PGJ, par le père de Valery)

"Les diverses organisations civiles qui travaillent sur le sujet comme Sans les Frontières IAP, le Centre de Droits de l'homme le Frère Julián Garcés et Il Marie l'Alliance, entre autres, ont présenté en 2005 des informations sur le commerce des personnes au Salvador, au Guatemala, au Honduras et au Mexique, devant la Commission Interaméricaine de Droits de l'homme (CIDH), où ils expliquent la façon d'agir des trafiquants.

Dans ce trafic de personnes interviennent plusieurs personnes ou groupes, comme des fiancés, des amis, des maris, des parents, enseignants, des leaders communautaires, des réseaux petits et grands du crime organisé, des fonctionnaires publics, des diplomates, des falsificateurs et des agences de voyages et de travail, entre autres.

Il existent ceux que l’on apelle les recruteurs, qui identifient la victime pour la séquestrer ou la duper; les transporteurs, qui établissent des accords financiers avec quelques conducteurs de camions de charge pour qu'ils les passent cachés.

Il y aussi les gens qui deplacent les victimes en mettant à profit les passages frontaliers, ainsi que les gens qui receptionnent les victimes pour les obligar à effectuer des travaux et des services sous la menace.

Dans ce trafic, il existe aussi les falsificateurs de documents qui profitent de la presence des autorités douanieres corrompues afin de falsifier les documents pour legitimer les identités des personnes. ".
(http: // www.cimacnoticias.com/site/09092101-REPORTAJE-Operan-en.39386.0.html)

Le deplacement

Une fois recrutée la victime devra etre déplacée sur le lieu où elle será exploitée. Cela peut être à un autre endroit dans le même pays (par exemple, d’une zone ruralevers une zone urbaine, ce que l’on appelle traite interne)ou vers un autre pays.
Dans ce cas, le voyage peut se faire par air, mero u terre selon les circonstances géographiques.
L’itineraire et l’exploitation peuvent passer par un pays de transition ou alors se faire directement du pays d’origine jusqu’à la destination finale. Les frontieres peuvent être franchies librement ou clandestinement, legalement ou illegalement.

C'est-à-dire, les deplacements peuvent être realisés grace à des passeports, des visas et des documents officiels d'identité, sans ceux-ci ou bien avec de faux documents. Ce qui est aussi fréquent, c’est l'utilisation du "vol dénommé d'identités" c'est-à-dire, le type de documents avec les identités qui n'appartiennent pas à la victime, pas seulement les passeports mais les actes de naissance, les lettres de créance de sécurité sociale, les rapports scolaires; entre autres, ce qui complique énormément l'identification et la procuration de justice dans ce type de cas.

Dans un grand nombre de situations la victime coopère avec le trafiquant quand elle est en presence des autorités – se souviennent de ce type de scenario "c’est mon mari, nous venons en touristes" - puisqu'en général la victime ne sait pas que par la suite elle sera exploitée. Autrement dit, au moment du deplacement les victimes confient leur avenir au trafiquant, et pour celles-ci les employés de migration ou la police representent les ennemis ". (www.ceidas.org)

Il faut mentionner que le Mexique est considéré comme un pays de passage, un point de depart et une destination. Un point de depart parce que depuis ici est généré la traite de personne; c’ est un passage de par sa situation geographique via les États-Unis , parce qu’aux Etats-Unis, il y a beaucoup de centres touristiques, où la prostitution et l'exploitation de travail sont exercées et finalement les victimes restent aus Etats-Unis. Par notre pays, passent, des milliers de Latino-américains qui sont annuellement acheminés aux Etats-Unis. pour des travaux infamants.

Le Département d'État explique que les réseaux de trafiquants deportent les petites filles et les femmes mexicaines aux États-Unis pour les utiliser dans le commerce de l’exploitation sexuelle.

En ce qui concerne les victimes provenant de l'Amérique du Sud, des Caraïbes, de l'Europe de l'Est et de l'Asie, elles sont acheminées au pays pour une exploitation sexuelle ou de travail ou pour un passage postérieur vers les États-Unis, alors que les enfants et les hommes mexicains sont deplacés du sud au nord du Mexique pour des travaux forcés.

"L'Initiative pour l'État de Droit de l'Association de la Barre des États-Unis, presenta" les outils et les informations cette année pour l'Étude des Conditions de Traite des Personnes au Mexique 2009 ", il a détecté 47 groupes de délinquance organisée dédiés à l'exploitation sexuelle et de travail forcé.

Les groupes opèrent surtout dans le District Fédéral et dans 17 entités de la République, comme la Basse Californie, le Guerrier, Oaxaca, Quintana Roo, Chiapas, Chihuahua, Tlaxcala, Tamaulipas et l'Ivre, les quatre premières considérées comme de "tourisme sexuel" pour être des lieux avec destination de plage.

Des données officielles du Sous-charge d'enquête et de Recherche Spécialisée en Délinquance Organisée (SIEDO) fait etat de la présence de 14 bandes du crime organisé chez le Guerrier ". (http: // www.cimacnoticias.com/site/09092101-REPORTAJE-Operan-en.39386.0.html)


L’ exploitation

La traite n'a pas seulement un caractère sexuel, mais il prend aussi des aspects de travaux forcés, puisque dès que la victime est deplacée vers sa destination, on lui dit qu'il a une dette qu'il doit rembourser, puisque des frais ont été générés par le voyage de cette personne, autrement dit, ils doivent être couverts, et c’est à ce moment là que commence l'exploitation sexuelle et le travail forcé.


Le profil des victimes

"Comme il a été mentionné, n'importe quelle personne peut être victime de ce commerce. Cependant, on a mis en évidence que le groupe le plus vulnérable est fondamentalement, les femmes et les enfants, spécialement quand il s’agit d exploitation sexuelle, de servitude et de quelques secteurs d'exploitation économique comme le travail domestique, le travail agricol ou les maquiladoras. C'est-à-dire, malgré le Protocole contre la traite de Palerme ce crime n’est pas defini sous des criteres de genre, il affecte les femmes et les petites filles de façon inégale, la question n’est pas d’occuper un nombre majoritaire entre le total victimes, mais parce que la traite de femmes tend à avoir un impact plus sévère, les formes d'exploitation auxquelles elles sont soumises ont des conséquences tres traumatisantes et dévastatrices pour leur intégrité physique, psychologique et émotionnelle.

De toute évidence, les victimes directes ou potentielles de la traite sont des femmes entre 12 et 20 ans avec des niveaux d’éducations nules et deficients, faible niveau scolaire, chômeuses ou avec des perspectives précaires d'emploi.

Existent aussi des preuves de l'utilisation croissante d'enfants et de petites filles de plus en plus petites à des fins d'exploitation sexuelle, de pornographie et de travaux forcés. La vente ou la séquestration de personnes, de mineurs pour prend des dimensions de plus en plus inquiétantes.

Cette situation reflète la demande de ceux qui abusent basée en général sur des fantasmes, des stéréotypes et des exigences déterminées. Par exemple, selon l'INTERPOL, dans quelques pays de l'Afrique, ce sont plus les petites filles qui font l’objet du commerce pour l'exploitation sexuelle car les "consommateurs" croient que les relations sexuelles avec de enfants vierges soignent le SIDA ou que les petites filles et les enfants transmettent moins de maladies vénériennes.

En général, en ce qui concerne l'exploitation sexuelle commerciale, celle-ci touche les enfants, les petites filles et les jeunes femmes qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité sociale : déplacées, réfugiées, vivant dans la rue, des victimes de violence familiale ou d’abus sexuel, entre autres. Il faut souligner qu’à ce stade, il n'y a pas de profil seul puisque le phénomène peut toucher toutes les couches sociales.

Il y a aussi des adolescents et des jeunes de classe moyenne et avec un certain niveau éducatif qui sont recrutés via de fausses promesses d'emploi comme accompagnateurs, aides de camps ou modèles.

Autrement dit la pauvreté, la discrimination, l'inégalité de genre, le manque d'opportunités économiques, l'ignorance et la promesse de bénéfices matériels sont certains des éléments clés qui influent sur la problématique de cecommerce ". (www.ceidas.org)

Le profil que ces organisations recherchent est determiné par des facteurs individuels et sociaux chez chaque être humain, les trafiquants de personnes cherchent l'un ou plus des facteurs suivants :

Des facteurs individuels.

a. Une basse estime de soi et un auto-contrôle
b. Des niveaux déficients d'éducation
c. Un manque d'information
d. Une pauvreté et des manques économiques
e. La presence d’un handicap
f. Des foyers avec de nombreux membres ou un entassement
g. Des foyers avec présence de violence domestique
h. Des foyers avec présence de discrimination et de violence par genre
i. Des addictions

Des facteurs sociaux.

a. Un manque d'opportunités d'emploi digne
b. Politiques économiques comme retraite de programmes de l'appui au champ et aux familles, inflation etc..
c. Une urbanisation croissante et une migration
d. Une atmosphère sociale de discrimination raciale et de genre
e. Une promotion du tourisme sexuel et d'inscription demande par des personnes de service domestique, des travailleurs dans l'agriculture et l'industrie
f. Une existence de réseaux de trafic de personnes avec des méthodes très sophistiquées de recrutement
g. Il manque une efficacité de la part des autorités judiciaires
h. Une méfiance dans les institutions
i. Un manque de réseaux d'appui ou de capitale sociale
j. Politiques migratoires restrictives qui limitent les opportunités de migration légale
k. Un désintéressement des gouvernements pour confiner la traite de personnes
l. Une corruption (www.cidas.com)

Il la traite est un phénomène social qui se nourrit du contexte socioculturel des nations économiquement précaires et les pays d'origine, je passe, une destination.
En se convertissant en niche d'affaire de l'industrie visiblement invisible du sexe, l'exploitation de travail et la servitude rapporte plus de 10 milliards de dollars par an.

Il affecte plus de 1.8 millions d'enfants, de petites filles et d'adolescents dans le monde, maintenus dans une situation de mauvais traitement sexuel, 150 millions de femmes et 73 millions d'hommes mineurs, 20 mille petites filles, des enfants et des adolescents victimes d'exploitation sexuelle, de travail et de commerce des personnes.

En plus de 85 mille enfants qui sont inclus dans la pornographie infantile. (Dra. Marie Rita Chávez Gutiérrez, un département de développement social une université de Guadalajara)


Une bibliographie

www.ceidas.org
www.tratadepersonas.org
Padrotes, initiation et modus operandis (une thèse gagnante de l'institut national de la femme)
Dra. Marie Rita Chávez Gutiérrez (département du développement social du CUCSH de l'université de Guadalajara)
Une dénonciation PGJ a folioté Non. Un 2219/2010/5
Héctor Escamilla Ramirez (un reporter OCCIDENTAL, un éditeur de la presse Ivre)

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